A l’occasion de la réédition de son disque « Musiques du silence », qui vient de recevoir les éloges du journal Le Monde, Guillaume Coppola nous propose un programme tout en poésie mêlant raretés et pièces célèbres du répertoire, en miroir et autour des œuvres de Mompou. Ce programme invite des compositeurs qui ont tenté d’exprimer le retour à l’essentiel, une pureté stylistique, une forme d’ascétisme et de mysticisme. Les œuvres s’enchaînent à travers les époques et les styles, entrent en résonance les unes avec les autres, et ce voyage ininterrompu crée une forme renouvelée de récital, comme une œuvre en soi. Une expérience sonore quasi hypnotique. Ce beau rêve s’achève sur deux partitions qui émergent brillamment de la pénombre. Le programme se conclut donc sur un éblouissement lumineux.
Après six disques originaux, Guillaume Coppola a désormais « confirmé la belle place qu’il occupe au sein de la jeune génération » (Diapason). Outre un brio et une profondeur expressive qui suscitent l’engouement à chacune de ses prestations, son authenticité et sa simplicité en font aux yeux du public un musicien très attachant. Sa discographie éclectique reçoit l’accueil élogieux de la presse internationale qui lui décerne, à chaque sortie, les plus hautes récompenses. On a pu l’entendre à ce jour dans une vingtaine de pays, sur de prestigieuses scènes européennes comme le Concertgebouw d’Amsterdam. Sollicité par des formations telles que l’Orchestre National de Montpellier, il a joué sous la direction de chefs prestigieux. Partageant la scène avec les violonistes Régis Pasquier, Patrice Fontanarosa, les altistes Arnaud Thorette, Lise Berthaud ou le violoncelliste Antoine Pierlot, il est aussi un partenaire privilégié des quatuors Voce, Debussy... Il joue occasionnellement à quatre mains et deux pianos avec David Bismuth ou le jazzman Paul Lay. Guillaume est un musicien généreux qui n’hésite pas à jouer pour les publics de prisons, d’hôpitaux ou de maisons de retraite. Sa formation l’a mené au CNSMDP dans la classe de Bruno Rigutto. Ses Premiers Prix de piano et de musique de chambre en poche, il s’est perfectionné lors de nombreuses master classes en France et à l’étranger.
Guillaume précise : « Je pense que ce sera un bel hommage à Alain, comme une méditation à sa mémoire. »